François aux pèlerins slovaques: dire «oui» à Dieu ouvre des horizons de paix

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Ce vendredi matin, une messe a été célébrée par Mgr Bernard Bober, archevêque de Kosšice et président de la Conférence épiscopale slovaque, dans la basilique Saint-Pierre. Parmi les 4 300 fidèles présents se trouvaient également le président slovaque Peter Pellegrini, accompagnés de certains de ses ministres, ainsi que le nonce apostolique, Mgr Nicola Girasoli. Au cours de la célébration, un message, écrit par le Pape François le 27 mars dernier, a été lu.

«J'aurais aimé être présent parmi vous pour partager ce moment de foi et de communion» a regretté dans son message le Pape, qui poursuit sa thérapie et sa convalescence dans la maison Sainte-Marthe, après avoir passé 38 jours à l’hôpital en raison d’une pneumonie bilatérale. «Votre pèlerinage, écrit le Souverain pontife, est un signe concret du désir de renouveler la foi, de renforcer le lien avec le Successeur de Pierre et de témoigner avec joie de l'espérance qui ne déçoit pas». Une espérance qui naît du Christ et que le Jubilé nous invite à suivre car «il nous appelle à devenir pèlerins dans toute notre vie» dans un voyage vers l'éternité fait d'étapes, qui incluent le voyage à Rome avec le passage des Portes Saintes et les arrêts sur les tombes des apôtres et des martyrs.

«Pour vous, sœurs et frères slovaques, il s'agit d'un itinéraire - a ajouté François - qui s'inscrit dans la riche tradition chrétienne de votre terre, fécondée par le témoignage des saints Cyrille et Méthode et de tant d'autres saints et saintes qui, depuis plus de mille ans, l'ont irriguée de l'Évangile du Christ ».

Le Pape a rappellé que «la foi est un trésor à partager avec joie», même si nous vivons des temps difficiles, jonchés de défis et d’épreuves qui sont aussi des «occasions de grandir dans la confiance et l'abandon à Dieu». C'est pourquoi notre «oui» simple et sincère, comme celui de Marie, peut devenir un instrument entre les mains de Dieu pour accomplir quelque chose de grand. «Dire oui aujourd'hui» , écrit le Saint-Père, «peut ouvrir de nouveaux horizons de foi, d'espérance et de paix, pour nous et pour ceux que le Seigneur nous fait rencontrer».

François a enfin invité les fidèles de ce pays majoritairement catholique à écouter, «dans un style synodale», ce que l’Esprit Saint dit à leurs Églises, «sans craindre la nouveauté mais en y discernant l'initiative de Dieu qui nous surprend toujours». «Que la Vierge Marie, patronne de la Slovaquie, que vous vénérez comme Notre-Dame des Septs Douleurs, et qui, précisément en raison de son union avec la passion de son Fils, est Mère de l'Espérance, vous guide et vous protège» a conclu le Saint-Père.