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Session de travail des évêques du Bénin en 2024 Session de travail des évêques du Bénin en 2024 

Bénin: mobilisation pour un pèlerinage national à Yamoussoukro

Du 25 février au 2 mars, une délégation de la Commission épiscopale du Bénin pour les pèlerinages était en Côte d’Ivoire. Ce voyage s’est effectué en préparation d’un pèlerinage national de l’Église du Bénin à la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, la capitale de la Côte d’Ivoire, prévu du 29 juillet au 4 août. Cette démarche spirituelle s’inscrit dans le cadre du jubilé de l’espérance en cours.

Juste Hlannon – Cotonou

Dans le communiqué final de leur session du 13 au 16 mai 2024, les évêques béninois annonçaient la tenue, du 29 juillet au 4 août, d’un pèlerinage national en direction de l’Église sœur de la Côte d’Ivoire. L’épiscopat béninois inscrit cet exercice spirituel dans le cadre du jubilé de l’an 2025 en cours. «Afin de mieux le vivre, le Saint-Père encourage chaque Église locale à multiplier les initiatives favorisant un profond ressourcement spirituel pour tout le peuple de Dieu» pouvait-on lire dans le communiqué final des évêques. Ainsi, la Conférence épiscopale du Bénin invitait «les prêtres, les consacré(e)s, les fidèles chrétiens et tous les hommes et femmes de bonne volonté à participer massivement avec ferveur à cet évènement ecclésial, source de grâces et de renouvellement spirituel». Aussi l’Église au Bénin a-t-elle inscrit ce pèlerinage vers Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d’Ivoire, qui abrite la basilique Notre-Dame-de-la-Paix, l’une des plus majestueuses de l’Afrique.


«Aller à la rencontre de Dieu et de nos frères et sœurs»

Selon Mgr Bernard de Clairvaux Toha, évêque de Djougou (Nord-Bénin) et président de la Commission épiscopale pour les pèlerinages, il s’agit de «sortir de chez soi, sortir pour aller à la rencontre de Dieu et de nos frères et sœurs en humanité». Et de préciser: «nous voulons aller rencontrer et prier avec nos frères et sœurs de la Côte d’Ivoire et de toute la sous-région ouest-africaine». Quant au choix de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix de Yamoussoukro, il a été fait principalement pour faire découvrir aux fidèles béninois cette majestueuse basilique de la sous-région, encore nombreux à ne l’avoir encore jamais visitée. Au programme: des messes, des enseignements, des heures de louanges et intercessions, célébration pénitentielle, etc., toutes choses culminant par la messe de clôture le 3 août, laquelle sera présidée par un évêque.


«Vous n’en reviendrez pas comme vous y êtes allés»

Selon Mgr Toha, «le pèlerin ou la pèlerine qui participera à cette expérience unique gagne beaucoup aussi bien au niveau humain que spirituel». Au niveau humain, Mgr Toha estime que «le simple fait de parcourir tous ces kilomètres ensemble jusqu’à destination, ce sont des liens qui se créent; on découvre l’autre qu’on ne connaissait peut-être pas ou pas assez».

Il cite, pour corroborer son propos, le Pape François qui, expliquant la pertinence des pèlerinages en cette année jubilaire, écrit dans la bulle d’indiction: «Transiter d’un pays à l’autre comme si les frontières étaient abolies, passer d’une ville à une autre dans la contemplation de la création et des œuvres d’art, permettra de tirer profit des expériences et des cultures diverses pour porter en soi la beauté qui, harmonisée avec la prière, conduit à remercier Dieu pour ses merveilles qu’il a accomplies».

Au niveau spirituel, l’évêque rappelle qu’une telle démarche, vécue dans la perspective de l’obtention de l’indulgence plénière accordée par la pénitencerie apostolique, peut être source d’abondantes grâces. «Vous n’en reviendrez pas comme vous y êtes allés» assure l’évêque de Djougou.

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11 mars 2025, 10:39